Il y a tant d’incohérences et de noirceur dans notre monde qu’on se dit parfois qu’il serait plus simple de faire l’autruche et de poursuivre notre existence sans trop y penser. Parce que de toutes façons, qu’est-ce qu’on peut bien faire? La corruption, la collusion, les nids de poule, les cônes oranges, le terrible Nutella qui tue les Orang-Outans, l’abominable plastique qui saccage nos océans, les maléfiques multinationales qui produisent des gaz à effet de serre…
Mais tout ça, c’est un Mal connu, concret, palpable. On connait les organismes qui militent pour renverser la vapeur; les GreenPeace, Avaaz et Leonardo DiCaprio de ce monde! Cependant, j’ai décidé d’écrire aujourd’hui à propos d’un Mal grandissant et profondément troublant qui s’installe insidieusement dans nos vies sans même qu’on en soit réellement conscient – le rendant encore plus néfaste. Nous baignons dans sa sombre culture et dans ses symboles à un point tel que c’en est étourdissant… mais nommer les évidences serait aussi aberrant pour le commun des mortels que de dire qu’on croit aux Illuminati!
Pourtant, si j’écris aujourd’hui, c’est parce que je veux lever le voile à peine opaque qui recouvre la surface du monde du divertissement et qui cache un culte que j’ai longtemps pris pour une mauvaise blague, soit le Satanisme.

Vous vous dites probablement: Oh! Non! Encore une théorie du complot! Je vous conseille toutefois de lire cet article au complet. Peut-être que tout comme moi qui étais autrefois dubitative, vous changerez aussi d’avis.
J’ai écris un roman cette année qui débusque les plus sombres secrets du show business, ce qui m’a amenée à faire plusieurs années de recherche sur le sujet avant de commencer ma rédaction. Lorsque j’ai entendu parler du Satanisme à Hollywood pour la première fois, j’étais sceptique. Je me disais que c’était utilisé pour provoquer les gens, mieux vendre, faire réagir les catholiques ou chrétiens les plus puritains… Mon cerveau ne pouvait pas concevoir qu’il y aie vraiment une religion qui voue un culte au diable.

Et pourtant, plus j’ai creusé, plus j’ai fait des découvertes troublantes. La réalité, c’est qu’il n’est pas nécessaire de chercher très loin pour trouver des traces de ce culte dans l’industrie du divertissement. Fut un temps où seulement une poignée de rockeurs était associée à Satan, comme Ozzy Osbourne, Jimmy Page, ou Alice Cooper. Maintenant, toutes les pop stars sans exception font la promotion du satanisme dans leur musique, en passant par Katy Perry, Beyoncé, Miley Cyrus, Justin Bieber et ainsi de suite. C’est quand même une étrange tendance.
Par exemple, la délicieuse Nicki Minaj a invoqué un esprit sur scène en pleine cérémonie des Grammy’s en 2012 où un exorcisme était pratiqué alors qu’elle se disait possédée de Roman, un démon aux intentions maléfiques qui lui fait faire des choses qu’elle ne veut pas. De l’Art? D’accord… À mon avis, cela ressemblait surtout à une messe noire.


D’ailleurs, parlant de messe noire, je vous recommande d’aller visionner la performance de Madonna (je pourrais écrire un roman d’exemples juste à son sujet) au 2015 Brit Awards où elle a trébuché. Ce qui aurait du retenir notre attention cependant n’est pas autant sa chute que l’accoutrement de ses danseurs qui portent tous les fameuses cornes de Baphomet, déité associée au diable dans l’occultisme. La chanteuse pour sa part porte une longue cape noire, suivie de deux serviteurs qui ont des casques évoquant à leur tour les cornes de Satan. Remarquez aussi l’omniprésence du rouge sang et du noir qui est généralement associé à ces démonstrations publiques de satanisme.

Vous pouvez aisément trouver une vidéo sur Internet où Rihanna avoue être une adoratrice du diable alors que Lady Gaga s’exclame: I swear to Lucifer (ou lieu de dire I swear to God comme les gens normaux feraient), et où Katy Perry admet avoir vendu son âme au diable afin de devenir célèbre! Simplement une façon de faire parler d’elles? Cet argument devient faible lorsqu’on constate la récurrence systématique du Satanisme à Hollywood. Les exemples faisant référence à la magie noire, à la sorcellerie ou aux messes noires sont incroyablement nombreux. La performance de Katy Perry aux Grammy’s 2014 de sa chanson Dark Horse marie parfaitement le côté sombre du thème de sa chanson qui parle carrément de magie noire. Le troisième album de Lady Gaga, Born This Way, contient des titres aussi douteux que révélateurs sur sa vocation à Lucifer (Black Jesus, Amen Fashion, Judas, Marry the Night, Bloody Mary). Dans sa tournée The Monster Ball, on la voit portant un habit grotesque de religieuse, transparent de surcroît, révélant des croix pour «cacher» ses seins. La provocation atteint son paroxysme lorsqu’elle se retrouve recouverte de sang.

On retrouve un clin d’oeil à Baphomet dans son vidéoclip Paparrazi où une tête de bouc est accrochée au mur. Gaga a porté dans sa carrière d’innombrable costumes évoquant les cornes de cette même déité païenne et a cumulé les références au Satanisme dans ses chansons. Tout comme vous, je me disais à cette époque qu’elle imitait Madonna, et que ce n’était qu’une technique bidon pour vendre davantage de disques.
Mais si c’était le cas, que penser des innombrables images subliminales dans l’étourdissant vidéoclip de Justin Bieber, Skrillex et Diplo intitulé Where Are Ü Now? Ou des références évidentes à une messe noire et à Baphomet dans l’ensemble de l’oeuvre de l’insupportable Poppy mais surtout dans Time Is Up, aussi produite par Diplo, ou encore dans X ou Low Life?
Et que penser de la référence sans subtilité au cannibalisme dans Bon Appétit de Katy Perry ou Animals de Maroon 5?





Si c’était seulement un ou deux artistes qui faisaient la promotion du Satanisme, je ne serais pas en train de rédiger un article sur le sujet et je n’aurais pas écrit un livre entier traitant en grande partie de ce Mal qui court dans nos radios, nos écouteurs et sur nos écrans!
Cette fâcheuse tendance semble avoir pris énormément d’ampleur depuis dix ans. En effet, on retrouve même des références flagrantes au Satanisme dans la K-Pop (musique pop coréenne). Par exemple, dans les oeuvres Hate You par Ladies Code ou Insane par A-Jax, on y voit des variations de cornes diaboliques qui sont assenées au téléspectateur en images subliminales ou carrément assumées! Violence gratuite, meurtre, manipulation mentale, abus sur mineur, vie de luxe sans principes, telles sont les «valeurs» généralement véhiculées dans ces oeuvres qui s’associent subtilement à Satan.





J’écris ces lignes et une partie de moi est encore sceptique. Pas parce que je n’ai pas vu assez de preuves pour me convaincre mais parce que je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui pourrait pousser quelqu’un à vouer un culte à Satan et à faire toutes les horreurs que cela semble impliquer (pacte de sang, sacrifice, viol, cannibalisme et autres atrocités que je n’ai pas envie de relater ici). Certains événements ont été plus efficaces pour me faire voir la réalité en pleine face, comme lorsque je me suis entretenue avec une survivante d’abus de rituels sataniques, vivant en Angleterre et qui milite à présent pour faire connaître au grand public ce problème de société, afin que les victimes puissent recevoir de l’aide, luxe auquel elle n’a pas eu droit lorsqu’elle a voulu dénoncer ses agresseurs.
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Dernièrement, Netflix a sorti sa populaire version de Sabrina l’apprenti-sorcière (Chilling adventures of Sabrina). J’ai été scandalisée de voir l’angle démesurément sombre qu’ils avaient pris dans cette reprise d’une série autrefois légère et drôle. J’ai peiné à regarder le premier épisode. Étant familière avec les pratiques des satanistes, je reconnaissais dans les scènes leurs rituels, leurs cultes et leurs façons de faire et j’étais dégoûtée que cette émission en fasse la promotion comme s’il s’agissait d’un truc cool que les jeunes devraient regarder avec une certaine curiosité admiratrice.

Depuis un an, je vis à Vancouver et j’ai eu la chance de travailler sur des plateaux de tournage américains, ce qui m’a permis de voir de plus près une réalité que je constatais déjà de loin depuis quelques années. Je me suis entretenue récemment avec un collègue que j’ai côtoyé à plusieurs reprises cette année. Tout comme moi, il oeuvre dans le domaine du cinéma et m’a dit qu’il avait été embauché sur Sabrina de Netflix. J’ai immédiatement sourcillé, parce que je sais que c’est un homme de principe. «Tu as travaillé sur ce show? Ça ne t’a pas dérangé?!»
Eh! Bien, oui, cela l’a profondément dérangé, justement. Au point tel qu’il a décidé de demander à son assistant de le remplacer pour finir le contrat à sa place. Il m’a raconté qu’il y avait une statue à l’effigie de Satan sur le plateau et bien qu’elle était utilisée pour le tournage, elle était mise en évidence en permanence et les gens travaillant sur la production avaient pris l’habitude de dire Hail Satan entre les prises. Il a reconnu tout comme moi être grandement troublé par le message véhiculé dans cette série… et dans un nombre vertigineux de productions hollywoodiennes.
Il s’est alors levé et est allé chercher son téléphone.
«Il faut que tu vois ça, c’est la productrice qui m’a écrit pour me remercier de mon travail…» Il m’a présenté son portable où le courriel de la femme était affiché. Mes yeux ont immédiatement vu ce qu’il voulait me montrer. Le message était signé «** Hail Satan **» !
La productrice de la série Sabrina signe HAIL SATAN. Pas de clins d’oeil ou d’émoji de bonhomme qui pleure de rire. Elle l’a écrit sérieusement.

Je ne suis pas religieuse, je ne crois pas vraiment en Satan, le gars rouge qui a des cornes et qui brûle dans les flammes de l’enfer, mais je suis très consciente d’un mal sournois qui ronge le monde de mon domaine professionnel. À tous les jours, je reconnais cette volonté de banaliser la sexualité débridée, la violence gratuite, les valeurs superficielles de l’argent, de la célébrité et de la drogue. Je ne m’attends pas à ce que l’esprit maléfique de Satan prenne possession de notre corps lorsque nous regardons des séries comme Sabrina, Apostle ou Santa Clarita Diet, mais je pense que nous devons tous être conscients du réel message véhiculé derrière l’impression première de simple divertissement.

Ainsi, vous pouvez décider de ne pas adhérer à ce non-sens qui, admettons-le, ne nous aide pas à faire en sorte que le monde dans lequel nous vivons soit meilleur
Merci pour cet article. Je vous conseille les livres d’Alexandre Lebreton.
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Merci! Oui je suis familière avec Alexandre Lebreton. Quelqu’un qui dénonce beaucoup ce dont il est question dans l’article.
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