Bonjour amis lecteurs!
L’aventure asiatique a repris de plus belle il y a exactement 1 semaine quand Jérôme et moi avons quitté Montréal pour Manille, aux Philippines. Dieu merci, le décalage horaire de 13 heures n’a pas été trop difficile et j’ai réussi à m’adapter beaucoup plus rapidement que la dernière fois en Thaïlande.
Première impression: le choc culturel est plutôt inexistant. Les Philippines, c’est un mélange de culture asiatique et occidentale – à cause de l’occupation espagnole puis américaine. Mais bizarrement, je dirais que c’est l’occident qui a pris le dessus. Jesus freaks, poulets frits et affichage principalement en anglais partout.
On s’était fait prévenir que Manille manquait d’intérêt alors de ce point de vue, on n’a pas été déçus. Une ville immense, sale et relativement peu avenante. Règle générale, on y passe sans s’y attarder. On s’est donc dirigé rapidement vers Tagaytay, à 2 heures au sud, pour faire un trek sur le petit mais jovial volcan Taal.
La déception a frappé à ce moment-là! On est arrivés dans une pluie constante et morne, dans une ville affreuse, que le Lonely Planet avait osé qualifier de charmante. On a peiné à trouver un hôtel bon marché et on a du rester cloués dans cet hôtel défraichi et humide pendant 2 jours, à attendre le retour du beau temps. Mais la vie fait bien les choses, on avait du travail personnel à faire, j’ai pu vous partager des vidéos inédits de ma saison des Gourmands grâce au montage de Jérôme et on a rencontré des gens très cool avec qui on a finalement fait l’excursion au volcan le seul matin où les nuages ont bien voulu céder la scène au timide puis assumé soleil Philippin!
Je ne vais pas recommencer à vous dire combien je trippe sur les volcans, mais si vous désirez une mise en contexte, voici des articles en lien avec cette passion qui m’habite depuis toujours: Kawah Ijen, Bromo, Costa Rica.
On trouve de nombreux volcans sur l’île principale de Luzon, plusieurs actifs, dont le célèbre Pinatubo, qui a connu une éruption majeure en 1991, considérée comme la 2e plus importante du dernier siècle. Mais dans notre programme, Taal s’est imposé par sa petite taille, par la courte durée pour faire son ascension et par sa réputation de splendeur à voir absolument aux Philippines.
Et splendide, il l’est. Taal est surprenant dans sa forme, elle lui confère une personnalité de petit rebel. Son cône principal ainsi que son frère et voisin arrière émergent au milieu du lac du même nom, qui est en fait une caldera. On a commencé notre trek du frère en pente de plus en plus abrupte pour s’intensifier dans les derniers miles! La chaleur était chargée d’humidité mais interdit de se plaindre, on était tous si contents de voir enfin le soleil.
La vue au sommet est spectaculaire. Plusieurs observatoires sont situés sur la bordure du cratère. On sent la chaleur sulfureuse monter jusqu’à nos narines, on voit des fumeroles lécher les bords jaunis du lac et il est difficile de cesser de contempler ce panorama improbable! Un lac dans un lac! Je le dis souvent et je le répète, elle est sacrément belle notre Planète!
On est revenus à Tagaytay dans sa morne grisaille, à croire qu’une main divine avait tassé les amonts nuageux seulement vis à vis d’où nous étions. On a repris la direction de Manille puis le lendemain, un ferry pour l’île de Palawan.

On est arrivés après 16 heures de navigation à 4h du matin, moment pour le moins déplaisant pour débarquer quelque part, encore plus dans la pluie! Bonjour île Paradisiaque…!
On devait se trouver un hôtel mais à cette heure, tout était fermé. C’est nos colocs de cabine du bateau, un canadien très sympa et sa copine espagnole, qui nous ont proposé d’aller à leur hôtel en attendant que la pluie cesse et que le jour se lève. Maintenant, je vous écris de notre hôtel trouvé finalement au centre de l’action de Coron Town.
Le plan à présent: on part demain pour une expédition de 5 jours dans les îles, à partir de Coron, vers El Nido. Il annonce encore de la pluie, et bien que ce soit hors de mon contrôle, je trouve ça un peu démoralisant. C’est supposé être la saison sèche, merde! Mais je prie pour que la météo soit clémente et je crois en ma bonne étoile.
Je suis prête pour le Paradis Des Cartes Postales.
Svp?
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